jeudi 9 juin 2011

부산 02 - 05 juin

Deuxième jour. Après avoir dormi dans le vestibule, pour atténuer les sons de ce cher Chris, je me suis levé tôt tandis que lui, injustice criante, dormait jusqu’à plus fatigue (on peut encore en discuter, puisqu'il peut dormir à peu près partout et n'importe quand).

Bref. Direction le café avec vue sur la plage. Vous apprécierez mon habituel sens du cadrage mais je me dois de préciser, afin de sauver le peu d'honneur qui me reste, que les photos latérales ont été réalisées bras tendu... je ne suis pas certain que l'explication convainque, mais qui ne tente rien, dort en plein air ! Oups... c'est pas une de mes meilleures celle-là...




Nous re-voilà sur la plage de Haeundae. Vous pouvez comparer avec les photos de nuit insérées dans mon précédent post.



Vue gauche.


Vue droite.


Au passage vous remarquerez que les cadavres de bières et d'alcool de prune s'accumulent auprès de nous (pas tant que ça finalement).



Nous avons fait la connaissance de sympathiques américains professeurs d'anglais venant de toute la Corée (dure cette phrase !). Ce qui me permet de revenir sur une remarque émise lors du post précédent : trop d’étrangers dans le quartier de Haeundae. Limite pénible. C'est pourquoi nous avons décidé de changer de quartier et de trouver un spot plus authentique. La photo ci-dessous témoigne d'un des talents de Chris : dormir dans le métro. C'est en réalité l'une des nombreuses déclinaisons d'un seul et unique talent : dormir.


Nous nous sommes arrêtés à Seomyeon pour visiter et... manger un morceau. Nous avons échoué dans un restaurant spécialité canard. Très bon même si un peu gras.
Une anecdote mérite d’être mentionnée. Un voisin de table s'est mis à nous parler en français. Après brève discussion, il s’avère qu'il travaille dans la même branche que Chris et qu'ils ont des connaissances communes. Le monde est petit.


 

Étant donné que nous devions prendre le KTX le lendemain vers 9h30, nous avons trouvé plus sage de dormir à côté de la gare. Grand bien nous en a pris. Nous avons donc pris le métro en direction de Busan station afin de trouver un hôtel. Nous avons dormi dans un 여관 (yeogwan) petit motel de base en Corée, nettement moins cher que celui de la veille : 40 000 wons. Petit inconvénient : un seul lit. Heureusement, il y avait un vestibule ou je me suis réfugié la nuit tombée et le foie chargé afin d’éviter les émanations sonores de Chris.

Le maitre de la sieste a l’œuvre (le matin, réveil a 11h00 ; l’après-midi, sieste de 15 mn dans le métro, à en laisser tomber ticket et téléphone ; le soir, sieste réparatrice de 30 mn avant de partir en goguette).



Nous sommes descendus à Nampo où nous avons passé la soirée.


Petite bouffe locale dont le nom m'a échappé. Bon mais un peu léger. Il y a donc eu une petite pizza plus tard.


Vue d'un café.


Encore une photo mythique. Si j'avais un bar, je l’appellerais le Brise Burnes.


C'est le restaurant un peu chic que nous avons squatté pour la pizza, qui était bonne par ailleurs, mais gâchée par un abominable vin rouge doux à 9°dont les coréens raffolent. Un petit message en français sur la route des toilettes. Le français ça fait chic, mais la ça ne veut rien dire...


La suite a été un peu moins heureuse. Nous avons cherché un bar sympa mais la conception coréenne du bar sympa n'a rien a voir avec celle des français. Il n'y avait que des petits bars de papy ou... des bars à hôtesses. Nous avons franchi le pas d'un bar à hôtesse que nous pensions être soft et... heureusement il l’était. Toutes les filles étaient habillées (je dis ça parce qu'une fois je suis arrivé dans un bikini bar en cherchant un bar pépère pour mater la coupe du monde 2006).
Une des hôtesses a bien essayé de baragouiner en anglais avec nous pour nous avouer, au bout de 2 minutes, que sa mention principale était l'espagnol. Bien essayé. Je me suis mis à lui parler espagnol : aucune réponse. On a bien ri avec Chris.
On a fini par lui faire comprendre que tout ce qu'on voulait c’était boire tranquillement et on l'a eu : de très bon black russian. Même si à la fin il y a eu rupture de stock de Kahlua...

Le traditionnel ramyeon de 3h30 dans un convenience store.


mercredi 8 juin 2011

부산 01 - 04 juin

Enfin. Depuis le temps qu'on en parlait, on a vu 부산 (Busan). Je n'irai pas jusqu’à dire qu'on peut mourir, pas plus d'ailleurs que si nous étions allés à Naples (Venise n’ayant originellement rien à voir avec l'expression), mais ça fait du bien de voir la mer et de sortir un peu de Séoul. Encore que je reviendrai sur ce point ultérieurement puisque Chris et moi n'avions jamais vu autant d’américains... ou même d’étrangers.

Nous avons pris le KTX de la gare de Seoul Station jusqu’à la gare de Busan Station pour une durée d'approximativement 2h21 minutes et un coût de 102 000 wons.

Voila un aperçu du chemin parcouru (Source).

Quai de la Seoul Station



Chris dans sa situation préférée : dormir (d'autres photos viendront). Puis la vitre peut lui écraser le nez, il n'en à cure.


Sortie de la gare de Busan Station.


Arrivés à Busan, nous avons réalisés qu'aucun de nous n'avait pris la peine d'organiser quoi que ce soit. Un trip de mecs. Or, Busan est une ville de plus de 3,5 millions d'habitants. C'est grand quoi ! Direction Office du tourisme de la gare. On demande pour la plus belle plage et let's go pour 해운대 (Haeundae).

La chambre d’hôtel... Encore une grande aventure. Sur les conseils de Benoit, nous sommes partis à l'aventure, sans réservation. Pourquoi pas. Sauf qu'on est arrivés le jour du début du Sand Festival... et les festivals, en Corée du sud (un des pays à plus forte densité au monde), ça draine du peuple...
Bref, la septième tentative fut la bonne, après 45 minutes de marche, mais un peu chère avec 154 000 wons la nuit.



Après avoir trouvé un hôtel et mangé un bout de pizza, direction la plage avec une tite binouse. Au passage on a découvert un restaurant à l'enseigne sympathique avec une faute de conjugaison : A la crevette bourrée !





Vue droite de Haeundae beach






Vue gauche de Haeundae beach


Second dinner ! Parce que qui dort dîne et que Chris dort beaucoup, la logique veut qu'il mange également beaucoup. Une fois la commande faite, les 반찬 (banchan) arrivent. Les banchan sont ces petits plats gratuits qu'on trouve sur toutes les tables de Corée.


Ô surprise ! Pour la première fois, des vers a soie bouillis servis en banchan. Les coréens en mangent souvent dans la rue, dans des gobelets en carton. Chris avaient déjà essayé, affirmant que le goût est moins affreux que l'odeur ne le laisse penser. Il avait raison. Mais quand même... j'ai failli dégobiller. Heureusement, papa Soju était de la partie pour réaligner mes papilles meurtries. Je dois reconnaître que bien plus que le goût et l'odeur, c'est l'image du vers, imprimée sur mes rétines et gravée dans ma tête, qui m'a le plus poussé vers l'inversion du processus d'ingestion/digestion.



Je peux vous assurer que je souriais un peu moins après.


Du porc sauté avec divers légumes.


The sleeping beast. Encore... mais là c’était 01h30.


A suivre...