Enfin. Depuis le temps qu'on en parlait, on a vu 부산 (Busan). Je n'irai pas jusqu’à dire qu'on peut mourir, pas plus d'ailleurs que si nous étions allés à Naples (Venise n’ayant originellement rien à voir avec l'expression), mais ça fait du bien de voir la mer et de sortir un peu de Séoul. Encore que je reviendrai sur ce point ultérieurement puisque Chris et moi n'avions jamais vu autant d’américains... ou même d’étrangers.
Nous avons pris le KTX de la gare de Seoul Station jusqu’à la gare de Busan Station pour une durée d'approximativement 2h21 minutes et un coût de 102 000 wons.
Voila un aperçu du chemin parcouru (Source).
Quai de la Seoul Station
Chris dans sa situation préférée : dormir (d'autres photos viendront). Puis la vitre peut lui écraser le nez, il n'en à cure.
Sortie de la gare de Busan Station.
Arrivés à Busan, nous avons réalisés qu'aucun de nous n'avait pris la peine d'organiser quoi que ce soit. Un trip de mecs. Or, Busan est une ville de plus de 3,5 millions d'habitants. C'est grand quoi ! Direction Office du tourisme de la gare. On demande pour la plus belle plage et let's go pour 해운대 (Haeundae).
La chambre d’hôtel... Encore une grande aventure. Sur les conseils de Benoit, nous sommes partis à l'aventure, sans réservation. Pourquoi pas. Sauf qu'on est arrivés le jour du début du Sand Festival... et les festivals, en Corée du sud (un des pays à plus forte densité au monde), ça draine du peuple...
Bref, la septième tentative fut la bonne, après 45 minutes de marche, mais un peu chère avec 154 000 wons la nuit.
Après avoir trouvé un hôtel et mangé un bout de pizza, direction la plage avec une tite binouse. Au passage on a découvert un restaurant à l'enseigne sympathique avec une faute de conjugaison : A la crevette bourrée !
Vue droite de Haeundae beach
Vue gauche de Haeundae beach
Second dinner ! Parce que qui dort dîne et que Chris dort beaucoup, la logique veut qu'il mange également beaucoup. Une fois la commande faite, les 반찬 (banchan) arrivent. Les banchan sont ces petits plats gratuits qu'on trouve sur toutes les tables de Corée.
Ô surprise ! Pour la première fois, des vers a soie bouillis servis en banchan. Les coréens en mangent souvent dans la rue, dans des gobelets en carton. Chris avaient déjà essayé, affirmant que le goût est moins affreux que l'odeur ne le laisse penser. Il avait raison. Mais quand même... j'ai failli dégobiller. Heureusement, papa Soju était de la partie pour réaligner mes papilles meurtries. Je dois reconnaître que bien plus que le goût et l'odeur, c'est l'image du vers, imprimée sur mes rétines et gravée dans ma tête, qui m'a le plus poussé vers l'inversion du processus d'ingestion/digestion.
Je peux vous assurer que je souriais un peu moins après.
Du porc sauté avec divers légumes.
The sleeping beast. Encore... mais là c’était 01h30.
A suivre...
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