Une fois n'est pas coutume, des photos de France dans ce blog. MAIS bientôt, il n'y aura que des photos d'outre-mer.
Ce n'est que mon second séjour dans la capitale (le premier datant de 1989), par conséquent tout est nouveau et sans nom pour moi. Olivier m'a gentiment indiqué les noms, mais selon le célèbre lafferisme, trop d'info tue l'info !
En ce cas, c'est trop moche pour que j'oublie le Centre Pompidou...
Le soir j’emmène les collègues diner français. Pour une fois que mon boss me dit que quelque chose lui plait en France... c'est bien une première pour moi ! Au menu, confit de canard, diverses salades, saucissons, etc.
La vue de ma chambre au Marriott Rive Gauche, dont la réputation m'a semblée un peu surfaite.
Préparation de la salle de conférence
Le chef d’équipe en charge du projet, et au premier plan ma place. J'ai eu à diriger la conférence en maitre de cérémonie. Donc aucun intervention scientifique. Heureusement, le thème n’était pas vraiment dans mes cordes !
La table du déjeuner
Le soir de la conférence, j'ai pu revoir deux vieux amis, dont Juliette ci-dessous. Pas de photo de Kevin qui n'est resté que le temps d'une mousse. Le temps pour moi de faire le plein de pinard !
Retour sur la Corée en classe économique, c'est ballot ! Nous avions été surclassés à l'aller. Arrivée aéroport 8h30, arrivée dans mon quartier vers 11h00, reprise du boulot 13h00... Dur !
Petit retour sur le travail avec les coréens, la communication et la barrière de la langue, les incompréhensions mutuelles, etc.
- Choix du personnel étrange : le chef d’équipe lit l'anglais mais ne le parle pas. Nos communications se sont faites par l’intermédiaire de divers interprètes.
- Les délais : la conférence était prévue au Sénat le 5 octobre, puis le 20, puis le 26, puis, schématiquement, le Sénat en a eu marre (au passage, certains intervenants n’étaient plus libres, d'autres avaient déjà achetés leurs titres de transport, etc.). Nous avons dû chercher ailleurs pour le 30 novembre : le Marriott. Pourquoi ces retards ? Parce que nous cherchions des intervenants 1 mois/3 semaines avant le jour J. Personne ne voulait préparer une intervention dans un délai aussi court... or les coréens sont les spécialistes du 빨리빨리 (vite vite)... Pourtant, j'avais fourni un projet de conférence en mars 2011...
- La phase 1 de l'organisation : je devais réunir des participants, réserver les hôtels, les billets de train et d'avion, etc. sans avoir connaissance du budget (classé top secret... mon cul !). Cela, sans même savoir combien de membres de l'Institut devait venir (on est passé de 10 à 4 d'ailleurs). Cela, sans avoir de carte bancaire pour faire les réservations (j'ai même fait une résa avec la CB d'un chercheur...). En bref, cela sans rien savoir ... du grand n'importe quoi.
- Entre temps, nomination d'un nouveau Président de l'Institut, plein d'ambition et économe : et je te coupe 20 000 dollars de budget, et je veux lire tous les e-mails échangés pour l'organisation de cette conférence (j'ai été trop heureux de lui imprimer mes plus de 200 courriels dont 70% étaient en français !).
- La phase 2 de l'organisation : ils ont compris que ça ne marcherait pas comme ça... Et ils ont pris une agence spécialisée dans l’évènementiel. J’étais content, j'en avais déjà assez fait (réserver le Sénat et le reporter 2 fois de suite, réserver le restaurant du Sénat pour le diner, un restaurant pour le déjeuner, contacter une 15aine d’hôtels, échangé plus de 200 e-mails, passé des heures au téléphones, harcelé la Commission européenne et autres institutions, etc.).
- La communication sur l’évènement : j'avais réuni une 60aine d'e-mails pour faire circuler l'info et drainer un peu de public. Las ! 10 jours avant, rien n'avait été fait par l'agence. Je le signale. 7 jours avant je m'informe et rien n'a encore été fait. je prends les choses en main, trop tard évidemment.
- Les surprises de l'agence "spécialisée" : pas de communication et publicité, pas de réactivité aux e-mails des intervenants, le diner avaient été commandé pour 50 convives mais nous n’étions que 23 (nos deux lascars de l'agence n'ont rien dit au restaurateur... je vous laisse imaginer le spectacle et le gaspillage), enfin, une erreur dans le remboursement des frais de déplacement...
- C’était quand même intéressant ! Du point de vue du caractère, je suis resté zen. La conférence était sympa. J'ai rencontré des gens très pointus et accessibles.
- J'ai oublié beaucoup d'autres surprises et désagréments...
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