jeudi 22 décembre 2011

Tour de 남산 - 08 décembre

Haut lieu du tourisme séoulite, dans tous les sens du terme, la Tour de Namsan nous a accueilli un jeudi après-midi durant lequel je me suis fait porter pâle, ou plutôt le bébé qui devait subir une vaccination... Et oui, j'ai grillé mes 15 jours de congés, alors il faut être imaginatif...


Nous avons emprunté le téléphérique pour la première fois puisque lors de notre première visite nous avions fait le chemin à pieds.


L’arrivée du téléphérique vue d'en haut


La rivière Han


Lui, il s'en fout royalement, comme lors de sa visite du Building 63...



mercredi 21 décembre 2011

갈비살 et sortie 강남 - 06 décembre

Le deuxième soir de présence se célèbre au grill coréen avec un assortiment de 3 viandes et un peu de soju et magkeoli (막걸리) bien entendu.


Le lardon (derrière Sab) a été potable, regardant la télévision en coréen et nous foutant une paix toute relative.


J'ai raccompagné les beaux parents au Chocolate, leur love hotel de Gangnam, avant de faire une petite virée qui a viré grosse virée en boite, à coup de vodka/red bull. Couché vers 2h30, fatigué, j'ai dormi 1h30 au taf... je suis trop vieux pour ces conneries...


Le high five franco-roumain



Ambiance !

mardi 20 décembre 2011

Concert 김 사랑 et autres - 03 décembre

Avant de retrouver ma petite famille, Chris et moi avions planifié de faire un tour en province. Néanmoins, Chris avait envie d'aller voir le concert d'un artiste faisant son coming back (김 사랑), et je venais de revenir (la veille) de mon business trip à Paris, fatigué et peu motivé pour me recoller les fesses dans les transports. Nous sommes donc allés faire un tour à ce concert, pour une autre improbable soirée...

RDV donné à 17h00 à Hongdae station. Chris, coincé dans les embouteillages, je lui donne RDV dans un café. Mais je lui fournis de mauvaises indications. Bon départ donc !

Chris ayant faim - ce qui n’étonne plus personne - on se retrouve dans un boui-boui à sam gyeop sal (살) avec une bouteille de soju. Il est 17h30...

Nous avons RDV pas trop loin, vers 19h00, devant une salle de concert qu'on ne connait pas. On décolle en taxi et après être arrivé, renseignement pris dans une boulangerie, on trouve le Rolling Hall du premier coup. Étonnant ! Ce qui l'est moins, c'est que les minutes passent, le froid afflige de terribles coups à notre virilité, la file d'attente s'est entièrement engouffrée dans la salle, et nos potes ne sont toujours pas là. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, on claque la teille de soj ! Normal...


Puis les copains finissent par arriver et nous faire entrer gratuitement, le chanteur étant apparemment un pote. Il est 20h00.

김 사랑


Nous pendant le concert. Durant la pause, une autre bouteille de soju a péri. Ça commence à se voir.


Le concert était franchement sympa, mais au bout de 50 minutes, ça commence à lasser. On propose aux collègues d'aller manger une crêpe à La Celtique, avec un bon Côtes du Rhône ! Il est 21h30. En plus, j'avais avec moi du Bologne et du sirop de maracudja pour faire goûter du rhum gwada au patron du resto, un breton qui a vécu 15 ans à La Réunion (histoire qu'il boive du vrai rhum, hi hi hi).


On offre le repas aux potes pour les remercier de nous avoir fait entrer au concert. Mais les coupaings en veulent plus ! Ils veulent nous inviter dans un resto chinois qui fait dans la brochette d'agneau. En outre, ledit resto est à 5 mn de La Celtique ! Toujours partant pour de nouvelles expériences, on se laisse facilement amadouer.

On a donc pu gouter un alcool chinois à 40 degrés.


Et les succulentes brochettes marinées.



Autant dire qu'on a bien mangé et bien bu. On quitte les lieux vers 12h30. Tellement bien bu que les copains ont laissé la voiture et ont appelé un ami pour les ramener.

samedi 17 décembre 2011

Paris - 28/11-01/12

Une fois n'est pas coutume, des photos de France dans ce blog. MAIS bientôt, il n'y aura que des photos d'outre-mer.

Ce n'est que mon second séjour dans la capitale (le premier datant de 1989), par conséquent tout est nouveau et sans nom pour moi. Olivier m'a gentiment indiqué les noms, mais selon le célèbre lafferisme, trop d'info tue l'info !









En ce cas, c'est trop moche pour que j'oublie le Centre Pompidou...


Le soir j’emmène les collègues diner français. Pour une fois que mon boss me dit que quelque chose lui plait en France... c'est bien une première pour moi ! Au menu, confit de canard, diverses salades, saucissons, etc.



La vue de ma chambre au Marriott Rive Gauche, dont la réputation m'a semblée un peu surfaite.



Préparation de la salle de conférence


Le chef d’équipe en charge du projet, et au premier plan ma place. J'ai eu à diriger la conférence en maitre de cérémonie. Donc aucun intervention scientifique. Heureusement, le thème n’était pas vraiment dans mes cordes !


La table du déjeuner


Le soir de la conférence, j'ai pu revoir deux vieux amis, dont Juliette ci-dessous. Pas de photo de Kevin qui n'est resté que le temps d'une mousse. Le temps pour moi de faire le plein de pinard !


Retour sur la Corée en classe économique, c'est ballot ! Nous avions été surclassés à l'aller. Arrivée aéroport 8h30, arrivée dans mon quartier vers 11h00, reprise du boulot 13h00... Dur !

Petit retour sur le travail avec les coréens, la communication et la barrière de la langue, les incompréhensions mutuelles, etc.
  1. Choix du personnel étrange : le chef d’équipe lit l'anglais mais ne le parle pas. Nos communications se sont faites par l’intermédiaire de divers interprètes.
  2. Les délais : la conférence était prévue au Sénat le 5 octobre, puis le 20, puis le 26, puis, schématiquement, le Sénat en a eu marre (au passage, certains intervenants n’étaient plus libres, d'autres avaient déjà achetés leurs titres de transport, etc.). Nous avons dû chercher ailleurs pour le 30 novembre : le Marriott. Pourquoi ces retards ? Parce que nous cherchions des intervenants 1 mois/3 semaines avant le jour J. Personne ne voulait préparer une intervention dans un délai aussi court... or les coréens sont les spécialistes du 빨리빨리 (vite vite)... Pourtant, j'avais fourni un projet de conférence en mars 2011...
  3. La phase 1 de l'organisation : je devais réunir des participants, réserver les hôtels, les billets de train et d'avion, etc. sans avoir connaissance du budget (classé top secret... mon cul !). Cela, sans même savoir combien de membres de l'Institut devait venir (on est passé de 10 à 4 d'ailleurs). Cela, sans avoir de carte bancaire pour faire les réservations (j'ai même fait une résa avec la CB d'un chercheur...). En bref, cela sans rien savoir ... du grand n'importe quoi.
  4. Entre temps, nomination d'un nouveau Président de l'Institut, plein d'ambition et économe : et je te coupe 20 000 dollars de budget, et je veux lire tous les e-mails échangés pour l'organisation de cette conférence (j'ai été trop heureux de lui imprimer mes plus de 200 courriels dont 70% étaient en français !).
  5. La phase 2 de l'organisation : ils ont compris que ça ne marcherait pas comme ça... Et ils ont pris une agence spécialisée dans l’évènementiel. J’étais content, j'en avais déjà assez fait (réserver le Sénat et le reporter 2 fois de suite, réserver le restaurant du Sénat pour le diner, un restaurant pour le déjeuner, contacter une 15aine d’hôtels, échangé plus de 200 e-mails, passé des heures au téléphones, harcelé la Commission européenne et autres institutions, etc.).
  6. La communication sur l’évènement : j'avais réuni une 60aine d'e-mails pour faire circuler l'info et drainer un peu de public. Las ! 10 jours avant, rien n'avait été fait par l'agence. Je le signale. 7 jours avant je m'informe et rien n'a encore été fait. je prends les choses en main, trop tard évidemment.
  7. Les surprises de l'agence "spécialisée" : pas de communication et publicité, pas de réactivité aux e-mails des intervenants, le diner avaient été commandé pour 50 convives mais nous n’étions que 23 (nos deux lascars de l'agence n'ont rien dit au restaurateur... je vous laisse imaginer le spectacle et le gaspillage), enfin, une erreur dans le remboursement des frais de déplacement...
  8. C’était quand même intéressant ! Du point de vue du caractère, je suis resté zen. La conférence était sympa. J'ai rencontré des gens très pointus et accessibles.
  9. J'ai oublié beaucoup d'autres surprises et désagréments...

제주도 03 - 26 novembre

Le soleil se lève enfin sur ce troisième et dernier jour de long workshop... Je dois reconnaitre que faire du tourisme est loin d’être déplaisant, mais quand cela consiste, d'une part, à être avec les collègues 24h/24 et, d'autre part, à visiter des sites que j'ai déjà eu la chance de voir 1 ou 2 fois, c'est un peu lourd. Enfin, ne boudons pas notre plaisir et admirons quelques photos.



La descente dans la cave



Les photos suivantes démontrent, s'il en était besoin, le pragmatisme des coréens. Le porc noir de Jeju est très renommé et on trouve fréquemment, en Corée, des restaurants qui en proposent. Ci-dessous, un petit enclos :


Ce que les gens savent moins, c'est que les habitants de Jeju, à un moment donné (j'ignore quand précisément), accablés par la pauvreté, n'avaient plus grand chose à donner à leurs cochons pour les nourrir. Ils ont donc installé, à proximité immédiate des enclos, des toilettes en plein air. On devine aisément de quoi les porcs noirs de Jeju étaient nourris... quand à faire un lien entre leur nourriture et leur couleur, il n'y a qu'un pas que je ne m'autorise pas à franchir ;). Ci-dessous, les toilettes :



Version jejouite de la liberté


Ce 26 novembre semble bien loin de l'hiver à Jeju


L’après-midi, nous sommes allés visiter un site dont la beauté et la tranquillité sont quelque peu gâchées par le kitsch d'un musée mêlant horreur, vieilleries, histoire et légendes sur la Corée. J'ai renoncé à poster des photos de ces espaces (peu intéressants pour ce qui me concerne). Je préfère partager ces lieux de quiétude :



Pour le kitsch (et je suis soft !), simulation de baraquement militaire


Enfin, de retour à Séoul je rejoins Chris sur Itaewon pour Thanksgiving.

제주도 02 - 25 novembre

Ce deuxième jour de workshop a commencé dans la douleur des gueules de bois. Je crois n'avoir jamais autant entendu le mot hangover de ma vie...
Néanmoins, mes collègues ont commencé par une réunion à l'Université de Jeju ou un expert décriptait le résultat de leur test MBTI que je n'avais pu faire faute de comprendre le coréen. Ce test a été organisé par le nouveau Président de l'Institut qui souhaite apparemment en remodeler l'organisation. Le bruit court qu'il a de l'énergie et... de l'ambition, et que cet Institut serait un tremplin pour accéder à une fonction ministérielle.


J'ai donc erré dans le campus, que je connais bien pour y être allé au total 3 fois, en mode réhydratation et photos. Ci-dessous l'école de droit de l'Université.


Une vue depuis le balcon de l'école de droit.


Le golf de l'Université.


3 thés et un coca plus tard, aini qu'un petit déjeuner salvateur, direction le... bateau !


Une digue de protection de la baie.



Une vue du Seogwipo's Saeyeon Bridge.



Par la suite, nous avons fait une petite marche le long du littoral. Nous étions déjà allés sur ce lieu avec Sab en 2006. De fait, j'ai pu constater l'étendue des changements depuis lors. En effet, l'île table sur le tourisme vert, à tel point que l'Université est partenaire de travail de mon Institut dans la définition d'une politique de croissance verte pour les Émirats Arabes Unis et le Cambodge.



Nous voici à Oedolgae, lieu de tournage d'un drama historique.



Le soir venu, et comme à chaque repas, de superbes fruits de mer que je vous laisse apprécier, visuellement au moins. Comme à chaque séjour sur cette île, je bois plus que je ne mange...




De retour au resort, nous avons repris comme la veille, sans le karaoké heureusement, mais cette fois-ci, tout le monde a fini plus tôt.