mercredi 30 mars 2011

Yeouido - 26 mars

C'était un bel après midi et nous étions d'humeur aventureuse. Après un petit resto indien à Jonggak puis un petit thé en compagnie des oiseaux à Insa-dong, nous avions décidé de faire quelque chose. Quelque chose... oui mais quoi ?

Tour de Namsan ? Bateau sur le fleuve Han ? Tour 63 ? Direction Yeouido, une petite - pas tant que ça - sorte d'île au milieu du fleuve. Nous étions supposés trouver, au choix, l'embarcadère pour le bateau ou le chemin de la Tour 63. Et bien l'île de Yeouido n'est pas si petite que ça... il nous a fallu presque 40 mn pour joindre la Tour 63 (en bas à droite sur le plan) depuis la station de métro de Yeouido... misère... et en plus la Tour 63, c'est pas terrible !


Yeouido, c'est du béton, des hôtels chics avec des noms qui pètent (genre Ben Hur, Marriott, Lexington etc.) et des grandes rues !



Ci-dessous, au fonds, l'Assemblée nationale. L'accès à sa bibliothèque est libre (ici le service public ça veut encore dire quelque chose !).




La photo ne permet pas de voir que le camion ci-dessous est situé sur un terre plein central cerné de chaque côté par 5 voies... une petite pause café entre deux passages piétons !



Petite église Gospel


Les routes de Yeouido...


samedi 26 mars 2011

Une nuit de gros - 26 février

On s'est mis en tête de tester un maximum de restaurants à Séoul, il faut bien donner un but à nos sorties nocturnes après tout. La "nuit de gros", c'est donc deux restaurants en une soirée. Et je suis fier de  pouvoir dire que j'ai réussi à suivre Christophe sur la distance !

La soirée a commencé avec un petit mexicain que nous n'avions jamais essayé, Panchos. Je dois dire qu'à part le fait que nous ayons pu commander un Côtes du Rhône (cf. photos), la nourriture était quelque peu décevante. Peut-être était-ce un mauvais soir ?



Après un passage au Bungalow (le bar avec du sable à l'intérieur), nous voulions conjurer le mauvais sort mexicain ingurgité quelques heures auparavant. Nos pas nous ont conduit au All American Diner où nous avions, entre autres, un large choix de burgers. J'attire votre attention, dans le menu photographié ci-dessous, sur le Gut Busterger 5000 qui peut être dégusté pour la modique somme de 5 630 000 wons... sans voix je suis !



Les sauces disponible : j'ai bien entendu voulu tester la Volcano... déception pour cette sauce 7 piments  par ailleurs trop salée que j'ai pu déguster à la cuillère.



On est bien loin de la moutarde de Dijon


Je me suis contenté d'un petit bacon cheddar. C'est pas joli à voir mais j'avais déjà attaqué la bête.


Chris s'est laissé séduire par le T-Bone qui n'a pas fait long feu avec l'outre mangeur !




vendredi 25 mars 2011

La Chine, un voisin qui vous veut du bien - rectificatif

Récemment, la Corée du sud a subi des attaques informatiques. Ça arrive dans de nombreux États mais l'encombrant voisin-frère-ami chinois a un petit côté Big Brother qui fait peur ici. On ne peut pas en vouloir aux sud-coréens sachant que la Chine est le principal - pour ne pas dire le seul - soutien des nord-coréens.

La Corée du sud a donc encore encaissé une attaque DoS. D'après l'ami Wiki, une attaque par déni de service (denial of service attack, d'où l'abréviation DoS) est une attaque ayant pour but de rendre indisponible un service, d'empêcher les utilisateurs légitimes d'un service de l'utiliser.
Celle du 7 juillet 2009 avait causé, d'après la Commission coréenne des communications, la destruction de 396 disques durs. Celles de début mars 2011 ont entraîné la perte de 114 DD. Il aura fallu  77 207 PC zombies pour ces cyberattaques (24 696 pour la première attaque vers 10 heures le 4 mars, 51 434 pour la deuxième à 18h30 de la même journée et 11 310 pour la troisième à 10h45 le 5 mars).

Ceci n'a pas été sans conséquence pour moi. Ce que je ne m'explique que difficilement. Même si je travaille pour les services du Premier ministre, mon centre ne fait que de la recherche en droit et de la rédaction de projet de loi. Malgré tout, certains ajustements en matière de sécurité ont été apportés, égayant un peu ma monotone vie (J'aurais voulu être cascadeur. Ceci dit, le risque peut aussi devenir monotone. Mais je digresse...).

Pourtant, côté sécurité, c'était déjà pas mal... Il fallait passer la porte de l'immeuble (badge) puis celle de mon étage (badge). Désormais, il m'est interdit de laisser mon PC portable au bureau, sauf à le mettre sous clé. On se dit quand même que ce n'est pas un ridicule placard à clé qui va arrêter quelqu'un qui a passé deux portes à badge et codes... En outre, il m'est interdit d'emporter des fichiers sur un moyen de stockage personnel. C'est pourquoi on m'a donne une clé USB de fonction de 32 Mo (on régresse, à moins que ce ne soit intentionnel, en limitant le volume d'informations) qui doit aussi être laissée sous clé (ceux qui me connaissent savent que je l'ai déjà perdue... en plus c'est vrai). J'espère qu'il ne vont pas découvrir que j'ai installé le pratique DropBox sur mon PC de bureau...

Rectificatif :
L'attaque est bien venue par la Chine mais, selon la police, il s'agirait d'une attaque menée, comme en juillet 2009, par le serveur en Chine de la poste nord-coréenne. C'est donc la Corée du nord qui intrigue ici-bas !
Source ici.

dimanche 13 mars 2011

Workshop : Team building - 25-26 février

Et un de plus ! 2011 n'échappera pas à la workshopite aigüe, c'est certain. Vous aurez compris que les coréens adorent les workshop (cf. mes précédents posts, et encore, mon boss m'a affirmé que les allemands sont pires que les coréens pour ce genre de chose, avec brainstorming à tout va de 8h00 à 20h00... l'assertion reste à confirmer, ou infirmer, au choix.). Celui-ci était néanmoins un peu différent des autres : le premier était un workshop semestriel de l'Institut (loisir et cohésion), le second un workshop bilan/prospective de l'Institut (2 jours de bla-bla en coréen), mon troisième était LE team building workshop. mon tout est... passons.

Le dernier en date était motivé par au moins deux objectifs : d'une part évoquer les projets du centre ; d'autre part faire connaissance. En effet, 11 nouveaux docteurs (dont un japonais et une chinoise) ont été recrutés, ainsi que 5 internes (étudiants en master ou doctorat). Pour info, nous n'étions, avant cette inflation subite, que 10 docteurs et 4 internes. Autant dire que le Global center de l'Institut a le vent en poulpe, à moins que ce ne soit en poupe ! Merci croissance verte et compagnie !
Pour accueillir tout ce petit monde, l'Institut a acheté un étage dans notre bâtiment, on ne lésine pas. Ce qui est plutôt surprenant car, les lecteurs assidus l'auront remarqué, il est question de déménager mon centre (assez loin de chez moi -_-' ce qui m'ennuierait au plus haut point) à partir d'avril, mais la question n'a pas encore été tranchée par le Président de l'Institut (sachant que le directeur du centre est pour).  ce qui est encore plus surprenant car il est question de déménager l'Institut en province courant 2013... On s'habitue à tout en Corée, il le faut bien, les choses changent très, très (oserais-je encore ?), très souvent et très rapidement (l'étage acheté a été entièrement aménagé en 5 jours).

Je vous livre quelques photos sans plus de commentaires.







Workshop épanouissant à plus d'un titre : 8 heures de réunion en coréen, une nuit passée à fulminer contre les ronfleurs (nous étions 6 par chambre, allongés par terre), 3 heures de transport... Vivement les workshops loisir !

vendredi 11 mars 2011

Nettoyer les vitres

Séoul est peut-être l'une des villes les plus modernes au monde, certains problèmes appellent des solutions artisanales.



Une question reste néanmoins en suspens (à moins que ce ne soit le nettoyeur) : pourquoi les architectes coréens construisent-ils des immeubles dont les fenêtres ne s'ouvrent pas. Car c'est vrai que depuis 5 ans que je viens en Corée, tous les immeubles dans lesquels j'ai pu habiter  ou travailler comportaient des fenêtres non mobiles ou, à tout le moins, dont la façade extérieure était difficile voire impossible d'accès depuis l'intérieur. Politique de lutte contre le suicide ?

vendredi 4 mars 2011

Old Tea Shop - 20 février

 

Sur Insa-dong, le Old Tea Shop se mérite. Il faut s'aventurer au fonds d'une petite ruelle pour le trouver. L'escalier grince à loisir de sorte qu'il est impossible de surprendre les tenanciers de cette adorable petite échoppe old style où de bons thés parés des vertus les plus bénéfiques pour votre corps se dégustent entourés... de volages volatiles voltigeant volontiers (oula... la plume pèse... et ça continue).



Le cadre est adorable : il est possible de boire son thé dans de petites alcôves, assis par terre, ou dans la salle principale, sur des tabourets, pour un prix modique : 6000 wons. Des tas de petits objets ornent les tables basses et les étagères.  Des livres d'or (dessins, petits mots etc.) témoignent du passage des clients en ces lieux. Des jeux de société sont également disponibles. Des poissons vous épient aux toilettes, ça peut en gêner certains.

Alors oui, parfois un oiseau lâche une petite crotte quelque part, mais nul besoin de slalomer entre les déjections et de veiller à ce qui vient du ciel... ces petites bêtes ont leurs lieux d'aisance préférés.



Celui-là, c'est le comique de service 

Pour preuve, tentative de nidification ratée, suivez le mouchoir !

 Celui-ci, c'est la prostituée que Chris a essayé de séduire (avec l'insuccès que l'on sait)

Chris l'amadoue avec des morceaux de gâteau

Le râteau
 

Une petite mention spéciale pour les toilettes zen


Conclusion : entre les poissons et les oiseaux, je lâcherais bien un chat !

mercredi 2 mars 2011

Samsung Medical Center - 18 février

On a testé ! Le système médical sud-coréen. Nous sommes donc allés au Samsung Medical Center, à 6 stations de métro de chez nous. Outre le critère de proximité, le fait que l'hôpital dispose d'un département international est également attractif. Moins attractif est le tarif ! Une écho, une consultation et quelques analyses sanguines : 350 000 wons...

Ici !

L'immeuble principal (le nôtre est plus petit et derrière)

Plusieurs voies de circulation, une ville cet hôpital...


L'impatiente patiente

mardi 1 mars 2011

Tombes royales de Jongmyo - 13 février

Un peu d'histoire (source : http://french.visitkorea.or.kr/fre/CU/CU_FR_6_3_6_1_3.jsp)

En 1394, le roi Taejo, fondateur de la dynastie Joseon, ordonna de faire de Hanyang (aujourd’hui Séoul) la capitale de la Corée. Le roi Taejo demanda ainsi la construction du sanctuaire de Jongmyo, à gauche du palais de Gyeongbokgung et à droite du Sajikdan pour rendre hommage au dieu de la terre et des récoltes. Le sanctuaire royal de Jongmyo fut complété en 1295, un an après avoir changé de capitale et avant l’achèvement de la construction du palais Gyeongbokgung.

Pourquoi construire Jongmyo et Sajikdan de chaque coté du palais principal ?
Étant donné que Jongmyo est le sanctuaire royal pour les cérémonies et rituels et le Sajikdan (un autel en hommage au dieu de la terre et des récoltes) il est supposé que les fondateurs de la dynastie Joseon attribuaient au palais Gyeongbokgung des valeurs spirituelles et divines.

Le sanctuaire royal de Jongmyo est le lieu sacré du confucianisme, qui a joué un rôle majeur dans l’instauration de l’idéologie confucianiste pendant la dynastie Joseon (notez que l’idéologie confucianiste ne rendait pas hommage à un Dieu comme le christianisme ou le bouddhisme, mais aux ancêtres). Il fut d’ailleurs le premier bâtiment à être reconstruit après sa destruction lors de l’invasion japonaise en 1592.

Le sanctuaire de Taemyo à Pékin en Chine était l’équivalent du sanctuaire de Jongmyo en Corée mais la révolution communiste de 1949 a enterré la culture du Confucianisme et les cérémonies et rituels ont cessé d’avoir lieu depuis cette période. Au japon, le sanctuaire qui rend hommage aux empereurs décédés est un peu différent de celui de Jongmyo en Corée puisque l’empereur est encore aujourd’hui très présent dans la société japonaise.
Toute la particularité du sanctuaire de Jongmyo se résume dans son pouvoir d’exercer encore aujourd’hui la continuité du Confucianisme même après la chute de la dynastie Joseon.




Sab avec notre groupe, des japonais. La visite de groupe était obligatoire, mais il fallait attendre 1h30 pour la faire en anglais... Visiter des tombes royales coréennes en japonais, c'est pas mal ! Par contre, une employée fermait la marche, ne nous laissant pas le droit de nous attarder, un peu pénible.